Si certaines personnes ont attendu la fin du monde le 21 décembre, les partisans du « putsch » de 2011 dont Wagram était la victime subissaient un long procès au tribunal de la capital. Le jugement fut mis en délibération et sera rendu le 18 janvier 2013. Le cercle Wagram, casino très populaire et très fréquenté à Paris est surtout réputé pour son black jack, ses craps et ses pokers. Il cultive un atmosphère détendu avec un personnel très agréable et disponible. Seulement, derrière ce magnifique tableau se cache une sale affaire qui aurait commencé par une bande de corses qui entre dans le cercle et détrône son équipe de direction. Rappelons les faits.
Tout a commencé en 2011. Le cercle fut envahi par une bande qui a pris inopinément le contrôle de la direction de l’établissement. Pendant le premier procès qui s’est déroulé le jeudi 20 décembre dernier, ils ont tout de même renié cette prise du pouvoir par la force en affirmant, pour leur défense être venus juste pour discuter. Parmi celle qui ont été jugées le 21 décembre, sept sur dix personnes interpellées ont comparu devant le tribunal de Paris pour extorsion de fonds et association de malfaiteurs. Le dossier a également traité les assassinats connus ces dernières années par certaines personnes du cercle entre autres Richard Casanova qui est mort assassiné en 2008 et Francis Guazelli, assassiné en 2009. Apparemment, la prospérité connue par le cercle n’a pas été supporté par certaines personnes, d’où le complot du « putsch ». Le cercle était fermé en juin 2011. Certains ont pu s’échapper du jugement comme Jean Luc Germani, Stéphane Luciani ainsi que Frédéric Fédérici.
La deuxième journée, le 21 décembre, du procès était plutôt consacrée pour les avocats des accusés qui se sont concentrés sur la description des « bonnes images » de leurs clients. Ensuite, au fur et à mesure des plaidoiries, on a assisté aux arguments très structurés des avocats respectifs des condamnés, déplorant un à un les attitudes irréprochables de leurs clients et sortant ensuite des arguments très structurés. Parmi ces arguments, la police aurait fait une enquête d’interprétations mais pas de démonstrations, enquête qui aurait mis les accusés dans une situation négative. Même le magistrat instructeur aurait ajouté son grain de sel pour donner une « coloration » à l’affaire, comme l’avaient prétendu les avocats. Malgré tout, les accusés étaient coupables à des degrés divers.